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Confinement strict: pas question de sortir de ta surface de réparation.
Confinement modéré: tu tiens ton poste, mais tu t'autorises parfois un léger dépassement de fonctions.
Confinement "balek": rien ne justifie de rester enfermé. Ton truc c'est de te dézoner, te déplacer entre les lignes. Tu es un électron libre.
Retranché à la maison. Pas question de s'aventurer au-delà de ta propriété, délimitée par les deux lampadaires de la voie publique.
Dans un pays lointain, mais plutôt épargné par l'épidémie. Genre l'Afrique du Sud.
En Italie, pour renouer avec tes racines. Pas pour rien que tu partages un prénom avec Berlusconi.
Gel hydroalcoolique et gants obligatoires. Les deux ensembles, c'est encore mieux, à condition de ne pas appliquer le premier sur le second pour éviter les boulettes.
Du latex pour protéger les parties importantes de ton anatomie. Pas question de pénétrer un nid à microbes sans protection !
Tu te contentes de rester les distances de sécurité: aucun contact avec ton adversaire.
Seul. J'ai envoyé femmes et enfants chez belle-maman. Aucune prise de risque.
Seul, aussi. Mais pas trop. Rien n'empêche de faire venir des amies de temps en temps.
Tranquille, en famille.
On n'a jamais trop de PQ et de tagliatelles. L'apocalypse peut arriver à tout moment.
Je prends juste de quoi laver mes miroirs. Pas de tâches sur mes selfies !
C'est ma femme qui fait les courses. Je sais même pas où est le magasin.
Remplie de façon minutieuse et quotidienne.
"I don't speak French, mister officer."
Déroga-quoi ?
Pas de télé ! On s'entraîne. Objectif 5è place !
Le best of de Chris Rock.
Bob l'Eponge. Je dis que c'est pour les enfants, mais ils ne regardent même pas.